Les paillis, un choix judicieux tout en demeurant écologique

Les paillis, pour un choix judicieux  et écologique parmi la panoplie possible, mais avant tout un survol sur leurs rôles.

Leurs rôles :

Pour combler les besoins en humidité de nos végétaux en bacs, en pots, dans nos plates-bandes ou au potager…

Pour réduire de beaucoup le travail de désherbage,

Pour ameublir et pour certains enrichir le sol par sa décomposition,

Pour réguler la température du sol.

Devant une panoplie de produits, quelle sorte de paillis choisir tout en demeurant écologique.

Le paillis de bois raméal fragmenté : Un excellent choix écologique, communément appelé BRF. C’est un mélange de résidus fragmenté de rameaux de bois souvent de salix (saule).  Ce dernier favorise la pédogenèse nécessaire pour fabriquer l’humus. Son utilisation en agriculture biologique est clairement appréciée. Il se décompose un peu plus rapidement et devient un amendement fort intéressant pour enrichir le sol. En utilisant une légère augmentation sur l’épaisseur à étendre vous venez d’agir de manière écologique favorisant l’activité biologique de votre sol. En installant environ 12 à 15 cm de ce paillis, (5 à 6 po.) les vers de terre  s’alimenteront de la cellulose pendant que les champignons travailleront à décomposer la lignine. A chacun son boulot. Ce paillis a une influence majeure sur la conservation et la distribution de l’eau. C’est un choix écologique facilement réalisable que l’on trouve en vrac .

Paillis de cèdre non traité, au Naturel et non teinté brun ou noir.

Et réflexion faite, il y a aussi :

Les déchets organiques comme les copeaux de bois, feuilles mortes déchiquetées, la  paille, les cocotes de pins (parfait pour les plantes acidophiles), écorce d’arbres, coques de sarrasin. J’utilise souvent dans de grandes plates-bandes du carton déchiqueté ou des feuilles de papier journal à encre noir car les couleurs sont toxiques, (d’environ 1cm d’épaisseur) que j’installe avant le paillis de mon choix, souvent de BRF ou de cèdre cela permet de ralentir  la décomposition du paillis et de lutter toute la saison contre les dites « mauvaises herbes » en plus j’économise en réduisant légèrement l’épaisseur de paillis. Et quand le budget le permet,  je mélange du gluten de maïs (FGM) au paillis, c’est un produit herbicide et une source naturelle d’engrais azoté qui empêche la germination des graines volatiles dans l’air qui se déposent sur le paillis… On en trouve dans tout bon Centre de Jardin. Évidemment cet article présente qu’un partie du sujet, disons le plus important à savoir.

Vivement que la chaleur revienne s’installer,

Sylvie Fullum

Horticultrice, paysagiste et conférencière

16 mai 2016

www.artsaison.com